Les organisations syndicales signataires tiennent tout d’abord à réaffirmer leur attachement à un haut niveau de qualité en ce qui concerne la formation en anglais, décliné via le processus du PIFA.
Pour nous, cela se traduit par des laboratoires d’anglais correctement dimensionnés, avec des professeurs d’anglais qui s’inscrivent dans la durée. Ils doivent avoir une connaissance poussée non seulement du monde aéronautique opérationnel, mais plus particulièrement du métier de contrôleur aérien.
L’apport indéniable de ces professeurs va bien au-delà du seul fait de dispenser des cours, notamment avec la création et le partage de supports, l’adaptation aux besoins et aux demandes des centres opérationnels concernés, ou encore la réponse à des besoins nouveaux comme ce fut le cas avec la création du stage Aérolift et la mise en ligne du premier module de blended learning : Interactive English.
Aussi, si la nécessité d’un marché national faisant appel à des prestataires extérieurs pour répondre ponctuellement à un besoin de formation là où la DSNA ne peut faire autrement peut s’entendre, il est inenvisageable pour nous que ce marché signe la mort à petit feu du réseau de professeurs d’anglais « maison ».
Les organisations syndicales signataires revendiquent :
- le maintien au minimum du nombre de formateurs d’anglais actuellement embauchés sous tout type de contrat à la DGAC (y compris les contrats infra- annuels),
- le remplacement des formateurs en prévision de leurs départs à la retraite,
- la limitation du marché national à de l’anglais général.
Afin de discuter de ces points, les syndicats signataires demandent à la DSNA l’organisation d’une réunion dédiée dans les meilleurs délais.